Une bien cruelle amie

Je l'ai rencontrée, il y a un peu plus de 20 ans, et nous avons pris le temps de faire connaissance, alors que j'étais jeune étudiant. Au début, je la côtoyais sans sourciller. Nous nous rendions service,  enfin, plus elle que moi car avouons le : j'avais besoin d'elle.

J'avais besoin d'elle à chaque fois pour tenir la distance, pour les révisions, les soirées étudiantes, les veillées en ville. Je faisais appel à elle sans savoir qu'elle finirai par s'incruster, et finalement me suivre à presque toute les étapes de ma vie. Elle s'en va parfois mais jamais pour très longtemps, et reviens toujours, inexorablement.

Cette amie : C'est l'insomnie.

Et ça peut devenir particulièrement pénible, de ne pas pouvoir dormir, ne serait-ce que 2 nuits d'affilés, à l'heure ou je vous parle, il est 2h40 du matin. La nuit s'avance et seul les jérémiades d'un chat de gouttière vient briser le silence de ma rue. Tout le monde dort je présume, sauf moi.

Je vais devoir consulter, encore une fois. C'est la troisième nuit consécutive, et des effets commence a se sentir la journée, sur mon humeur, ma concentration et lucidité. Je sens la fatigue ( voir l'épuisement) une fois au lit, impossible de fermer les yeux. La mauvaise idée serait de prendre la voiture.

Je me souviens et je me languis encore du temps ( il y a quelques mois seulement) où elle m'avait laissé tranquille la garce, du temps ou je n'avais aucun mal à me glisser dans les bras de Morphée (sauf qu'elle ne s’appelait pas "Morphée") et où mes nuits étaient réparatrices.

En passant, vous saviez que Morphée à la base c'est un mec ?!! (enfin un dieu quoi ?) Non parce qu'avec cette expression "se glisser dans les bras de Morphée", je m’étais imaginé la Déesse Morphée ... et non pas un dieu ..

Bref revenons au bordel, vraisemblablement à 15 à 20% des français déclarent souffrir d' insomnie chronique. Et il semblerait que les français les plus toucher sont les 55-67ans (mais je suis trop jeune pour ces conneries). Les statistiques ont parlé.

Quant à savoir les causes initiales, c'est une véritable nébuleuse de facteurs, allant du syndrome anxieux, au stress post-traumatique en passant par des troubles psychiatriques. Encore qu'il semblerait que, cela soit plus cette putain de saison 5 de notre série Netflix préférée ou encore les 27 écrans LCD allumés en même temps dans notre chambre, qui nous empêchent de dormir.

Perso je penche pour ces questions parasites qui pullulent juste au moment où il faut dormir, et comme, en bon monomaniaque que je suis, impossible de dormir tant que je n'ai pas les réponses ( putain de cerveaux mal foutu).

Les pingouins ont-ils des genoux ? Le frigo fait un bruit inhabituel, qu'est-ce que c'est ?  Pourquoi les choses se trouvent-elles toujours au dernier endroit ou on les cherche ? Pourquoi les crottes de moineau sont noires sur une voiture blanche, et blanches sur une voiture noire ?  Combien d'allumettes y a-t il dans une boite standard ?

Bon allez moi je vous laisse, j'ai un frigo à vérifier ... mais dites moi ce qui vous empêche de dormir ? ou si vous avez des trucs et astuces pour bien dormir ? Ça peut m'aider ! (ou pas).