Là je lance un appel à témoin....
Connaissez-vous une Layla ? non pas une Leïla, ni une Laïla... non je parle de Layla !! oui je sais c'est la même chose. Oui mais non pour moi c'est pas la même chose.
Alors vous en connaissez une ? une amie, un parent, une collègue, peut-être vous même ?... Layla en second prénom, je sais pas moi, on sais jamais....

Si jamais vous en connaissez une ou que vous en croisez une un jour, pouvez-vous lui dire que j'ai rêvé d'elle... vraiment ?... puisque je vous le dit j'ai rêvé de Layla.

Alors je vous raconte mon rêve,
Je marchais dans le désert, habillé en homme du désert (normal), il faisait chaud (toujours normal) et je n'avais pas d'eau (oupsss), mais très étrangement je n'avais pas soif. j'étais cependant fatigué de marcher ainsi toute la journée sans trop savoir vers où, ni quoi.


Le jour arriva a sa fin, et au crépuscule je fis halte, et je décidais d'allumer un feu (ne me demandais pas ou j'ai trouvé le bois pour le feu - c'est mon rêve et je fais ce que je veux-)...
Le feu était petit, fragile et semblait ne devoir brûler que pendant quelques heures (2 heures à tout casser) je m'attendais donc à passer une nuit froide. Les premières étoiles apparaissaient.
Alors que la nuit s'installait, profonde et sombre, je vis une silhouette s'approcher doucement dans l'obscurité. Une ombre, une tunique noire qui se confondait avec la nuit. Elle s'arreta à une dizaine de mètres du feu. Je regardais la forme qui me lança alors d'une voix douce et claire : - " Que la paix soit avec toi, voyageur !"
- "Que la paix soit avec toi, Femme !" répondis-je, et lui proposais l'hospitalité "Je n'ai hélas ni eau, ni nourriture à te proposer, je n'ai que ce faible feu à partager si tu le souhaites, approche-toi et sois la bienvenue !"
La femme s'approcha et s'assied à coté de moi, elle me dit qu'elle s'appelle Layla... elle défit le voile sur son visage. Je ne peux pas vous dire si elle était jeune ou vieille, belle ou laide. La lumière du feu ne semblait pas atteindre son visage, ni ses mains, ni ses pieds. Bien que étions prés du foyer celui-ci ne l'éclairait pas. Impression étrange et cependant que je ne la voyais pas avec mes yeux, je ressentais tout au fond de moi la beauté de cette être, une pureté exceptionnelle irradiait de sa tunique pourtant si noire. Je ne pouvais seulement parfois apercevoir sous quelques reflets de lune son visage qui dessinait des traits fins et harmonieux.  


Assis là tous les deux, nous commençâmes la conversation, nous parlions de tout et de rien, des nouvelles du pays, la conversation pris un ton animé presque passionné, nous rions aux éclats, nous chantions, nous dissertions de bon coeur si bien que je n'avais pas vu la nuit passé, et soudain le ciel commença à se faire plus clair. Layla remis son voile sur le visage, l'on ne voyait que ces yeux, d'un gris clair, étrange, dérangeant à vrai dire. Je n'y avais pas porté attention jusqu'à lors. Des yeux qui vous transpercent et mettent votre âme à nue. Nous cessions quelques minutes notre bavardage et on se regardait, je sentais son regard dans ma tête, mon esprit, se pouvait il, qu'elle lise dans mes pensées ?


 Nous avions des lors compris que notre nuit touchait à sa fin. J'ai ressentis une curiosité, presque malsaine envers Layla, puis un moment d'angoisse et je lui fit part de ma peur de la laisser toute seule dans le désert et je lui proposait de l'accompagner dans son voyage. Elle me dit alors que je ne pouvais venir, car elle allait en un lieu ou je ne pouvais la suivre. Elle voulut me rassurer et me dit qu'elle reviendrait me voir... l'horizon blanchissait, les dernières étoiles s'effaçaient... me saisissant par la main elle me dit : - " Tu te demandes sans doute pourquoi tu erre dans le désert nuit et jour ?"...je n'ai pas eu le temps de répondre, qu'elle continua "C'est parce que le désert est ton royaume, tu es comme le scorpion des sables, tu règne sur les dunes, tu n'a pas soif, tu te nourrit de la chaleur du jour, et la nuit tu vis, tu n'a ici aucun ennemi car un puissant et dangereux venin coule dans tes veines et t'interdis à jamais la compagnie des hommes, tu es seul et ce désert t'appartient"... ses mots étaient limpides, j'avais l'impression de les avoir entendu non pas avec mes oreilles mais directement avec le coeur et l'esprit.



 Ces mots sont restés, gravés en moi tels que je vous l'écris à présent. Elle s'éloigna vers l'occident en me souhaitant la Paix, elle disparut derrière une dune lorsque le soleil poignit à l'horizon. Je pris quelques minutes pour sentir la douceur des premiesr rayosn de soleil. Je regardais alors le foyer, le feu...j'étais stupéfait, il brûlait encore. Il a brûlé toute la nuit sans jamais faiblir.

Layla

Je me suis levé et j'ai éteint le feu... et j'ai repris ma marche dans le sable.  
Bref... c'est à ce moment là que je me suis réveillé.... et du coup ça m'a marqué... non c'est vrai, ce genre de rêve ça vous marque, non ?
Bon alors du coup je suis un petit peu obnubilé par Layla, vous comprendrez... bref d'où mon appel à témoin... si jamais vous la voyez dites lui que j'ai rêvé d'elle, et que j'aimerais la revoir et je l'attends comme d'habitude près d'un feu dans le désert ! ;0)  


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