Je me souviens. De ce 28 octobre, le jour de mon premier article sur ce blog. J'étais loin de me douter où tout cela allait m’emmener. Je sortais à peine de l'avion, et dans mon ambition totalement démesurée presque mégalomaniaque, je m'étais dit qu'à l'instar de ce géant d'Aimé Césaire et de son célèbre cahier d'un retour au pays natal, j'allais - moi aussi - produire mon « Blog d'un retour au pays natal ».

 

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Je m'étais lancé avec cette idée précise de partager mes réflexions sur mon île, mes médiocres écrits, et mes illusoires projets. J'ignorais encore que j'allais heureusement échouer. Qui étais-je au fond, pour me le permettre ? Juste un mec qui voulait donner son avis, ouvrir sa grande gueule sur tout et n'importe quoi, avec pour internet comme caisse de résonance. Internet, donc offrait alors à ce NoLife que j'étais, une tribune, et était accessoirement ma seule fenêtre sur le monde et les autres.

 

  Et puis il y a Jayce, 50% « du vrai moi » et 50% « du mec que je croyais/voulais/aurais aimé être », l'avatar parfait pour parler de « ce que j'étais » sans dire « qui j'étais ».

 

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Avec le temps, ce blog est devenu bien différent de ce qu'il était ou devait être. Le blog d'un « retour au pays natal » est devenu plus simplement le blog de « Jayce au pays natal », après bien sûr moult tâtonnements, hésitations, questionnements. Combien de fois ai-je voulu mettre fin à ce blog ? Je ne compte plus, mais chaque fin annoncée fût suivi d'un retour, une forme de résurrection bloguesque, qui fera dire aux plus fidèles observateurs d'entre vous que : «  Décidément ce Jayce aime les départs et les retours d'une façon bien trop théâtrale ». Et pourtant, je vous jure que je ne l'ai pas fait exprès.

 

Le blog du pays natal, comme tout les blogs, à connu des hauts et des bas, des moments fastes avec des centaines de visiteurs uniques par jour, un Super BlogRank, des articles quotidiens, des commentaires. Mais aussi des moments de vide intense, le manque d'inspiration, les articles bouche-trou, les articles bien nazes (avouons-le).

 

Et malgré toutes ces vicissitudes vous, lecteurs, avez toujours été là bien présent, les fidèles, ou les « de passage », les déçues, les blasés, les occasionnels et tout les autres...

 

To be continued...

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